D'ombres et de lumières. L'exposition de 1937 et les premières années du Palais de la découverte au prisme du transnational

Andrée Bergeron , Charlotte Bigg

pp. 187-206

Les musées de science présentent un intérêt particulier pour l’histoire transnationale des musées dans la mesure où ils négocient la tension entre la revendication de la portée universelle de la science et la réalité de sa construction matérielle et discursive fortement déterminée par les contextes nationaux. On sait que le Palais de la découverte, créé dans le cadre de l’exposition internationale de 1937 à Paris puis pérennisé, a joué un rôle important dans la mise en place des politiques culturelle et de la recherche françaises. Nous montrons ici qu’il est aussi l’expression de l’internationalisme scientifique et politique militant de ses fondateurs, que vient confirmer une analyse approfondie de la section d’astronomie du Palais, contrastant avec l’internationalisation de la vulgarisation commerciale dont témoigne le planétarium au moment de l’exposition. Le Palais est également un acteur majeur de l’organisation internationale des musées de sciences et planétariums après la deuxième guerre mondiale par le rôle important que joue son premier directeur, André Léveillé, dans l’animation de la revue Museum et la création et de l’International Council of Museums.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.1529

Full citation:

Bergeron, A. , Bigg, C. (2015). D'ombres et de lumières. L'exposition de 1937 et les premières années du Palais de la découverte au prisme du transnational. Revue germanique internationale 21, pp. 187-206.

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